L'actualité nous montre fréquemment les aberrations de notre système judiciaire, plus particulièrement le manque de dignité, de pénétration, d'humanité de ceux qui exercent la fonction de magistrat.
Attention, je n'affirme pas que tous les magistrats sont d'odieux imbéciles qui déshonorent la fonction. Il y a dans le corps de la magistrature un nombre important d'hommes pétris d'humanité, authentiquement justes, patients, humbles, consciencieux, soucieux d'autrui, voire magnanimes. Hélas ! Un nombre semble-t-il tout aussi important de juges incapables et vaniteux à l'esprit étriqué instruisent des dossiers graves dans lesquels la liberté d'innocents est mise en jeu...
La première des choses que l'on est en droit d'exiger de la part d'un juge qui d'une signature peut envoyer un citoyen sous les verrous, c'est qu'il possède de grandes qualités humaines, prenne le temps d'écouter, soit capable de ressentir la souffrance de son prochain. Bref, qu'il fasse preuve d'humilité, de compassion, de scrupule. Or chez un certain nombre de théoriciens de la loi sans hauteur, purs légalistes pressés de monter en grade, les plus basses motivations les ont placés sur leur trône indu : assise sociale, éclat de la fonction, succès dans leur cercle mondain, revanche sur leur destin familial ou leur origine sociale...
Rien que la vanité ! Sans omettre l'aspect lucratif de leur situation.
Plus sensibles aux honneurs, à leur avancement, à leur salaire revu à la hausse qu'au sort des citoyens-pantins (parfois sans défense psychologique ou intellectuelle) broyés entre leurs mains, ces bandits sous hermine ont trouvé dans les textes de la loi de quoi se tailler une place en or dans la société.
Une place dans l'ignominie des gens bien vêtus.
La gloire et la gloire seule motive ces opportunistes haut placés. Orgueilleux à l'extrême, bêtes, vicieux, ces juges insolents refusent de reconnaître leurs erreurs. L'orgueil constituant leur inébranlable pilier, la soif de succès leur plus chère alliée, il leur est intolérable de regarder la vérité en face.
La vérité qu'ils sont censés faire triompher envers et contre tout, ils préfèrent la couvrir d'un voile de pudeur professionnelle et faire éclater à la place leur révoltante bêtise.
C'est que leur ascension sociale est incompatible avec la conscience... Ces businessmen du code civil n'ont pas de temps à perdre avec la vérité : l'iniquité est plus efficace et gratifiante pour leur carrière.
Honte à ces magistrats coupables, mais honte également à notre système faussement égalitaire et en réalité pervers qui permet de placer des gens malfaisants aux sommets d'une institution aussi noble que la Justice !
vendredi 6 juillet 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Que de vérités vous dites. J'ai lu, sur Subversiv, tous vos textes et les commentaires qui allaient avec. J'ai beaucoup apprécié vos textes.
RépondreSupprimerEnfin quelqu'un qui m'interpelle. je vais continuer à lire.
Merci.
Cela mériterait d'être clarifié par quelques exemples, mon ami.
RépondreSupprimerREPONSE A JOSE
RépondreSupprimerJe me base sur mes simples observations pleines de bon sens du modeste citoyen que je suis. En ce sens cet article est fondé, il repose sur ma petite expérience.
J'ai déjà côtoyé des "policiers de base".
- Moralité : zéro.
- Réflexion : zéro.
- Amabilité : zéro.
- Sens de ses propres intérêts : 10 sur 10.
Raphaël Zacharie de Izarra
Simple, modeste, l'Izarra, mais accaparé par sa petite personne. Au point que même ses commentaires, il n'oublie pas de les signer. Oublie-toi un peu, mon ami.
RépondreSupprimer"José a dit…
RépondreSupprimerSimple, modeste, l'Izarra, mais accaparé par sa petite personne. Au point que même ses commentaires, il n'oublie pas de les signer. Oublie-toi un peu, mon ami.
10 juil. 2007 13:43:00"
S'oublier? Je suis pas d'accord!!!!!!!!!