Je viens d'avoir une idée lumineuse pour lutter contre la criminalité, la débauche et la petite et grande délinquance : rétablissons le bagne.
Les prisonniers ainsi devenus bagnards ne se morfondront plus stérilement au fond de leurs cellules et se rendront utiles à la société. Mieux : ils oeuvreront au dédommagement des victimes tout en éprouvant les rigueurs de la loi, ce qui leur fera encore mieux passer le goût du vice. Plus ils travailleraient à indemniser leurs victimes, plus tôt ils sortiraient.
Au lieu de cela nos prisons actuelles sont des écoles du crime qui amollissent les moeurs et coûtent à la collectivité. Le bagnard non seulement ne coûte rien à la société des honnêtes gens, mais en plus il rapporte puisqu'il travaille -dans tous les sens du terme- pour sa réhabilitation.
Les prisons, écoles du crime et de la paresse sont remplies de oisifs qui songent parfois à la vengeance. Le travail des délinquants leur serait salutaire. La prison brise, détruit, corrompt les êtres en leur faisant perdre leur temps et n'indemnise aucunement les victimes. Le travail au contraire éduque, redresse, forme, répare, rend leur dignité aux assassins et autres agresseurs.
Évidemment il y aura toujours des faux humanistes pour crier à la régression des moeurs, à la perte des acquis humanitaires... Et c'est ainsi que nos prisons débordent de criminels oisifs nourris, logés, blanchis aux frais de la princesse. Personnellement j'aimerais mieux savoir mon agresseur en train de travailler pour me dédommager plutôt que de le savoir enfermé à ne rien faire car dans les deux cas, agresseur et victime sortent perdants de cette triste affaire.
A bas les prisons ! Vive le bagne social !
dimanche 20 mai 2007
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